La ville d'Aïoun va abriter dans quelques jours un important festival. C'est l'occasion de parler de cette belle et importante ville cosmopolite. Aïoun a un passé glorieux, un présent radieux et un avenir qui promet.
Aïoun, c'est surtout une famille, à Aïoun nous nous connaissons tous et chacun de nous appelle l'autre par son nom. A Aïoun, on n'est pas membre d'une tribu donnée, noir, blanc ou jaune, à Aïoun on est Aïounois point à la ligne. A Aïoun, nous sommes tous égaux, il n'y a pas de dominants ni de dominés. Les familles venues d'ailleurs se sont parfaitement intégrées et font désormais partie intégrante de la cité, de sa population, de son histoire et de son paysage, la famille de Sidi Aly François, l'instituteur et le directeur qui a formé des générations, est le meilleur exemple de cette intégration.
On ne peut pas parler d'Aïoun sans parler de ses lieux mythiques et historiques. Je parle de Tembebaelme, Khroudatt, Oum Ekreye, El Berbare, G'natitr Gleyb Lehmama, Sbayae Tamourt Yaweyli, Tamourt Goumbawry, quartiers de Khwendy, Legleyte, Markez El Adala, El Batha, et autres lieux.
L'hospitalité de Ehel Laayoune est légendaire. Ils vous hébergent et vous traitent bien sans demander qui vous êtes. Ses écoles comptent parmi les premières et les meilleures du pays
Elles ont accueilli des élèves du Guidimagha, de l'Assaba, de Nema, du Tagant et d'ailleurs, grâce à ça les habitants d'Aïoun ont bâti des liens solides avec les habitants de ces zones. Les écoles d'Aïoun ont formé de grands cadres qui ont occupé et occupent de très hautes fonctions.
Aujourd'hui, nous devons saluer et soutenir ces jeunes, Moctar ould Ghweyzi et les autres, qui organisent le festival d'Aïoun. Ces jeunes comptent faire vivre aux habitants de la ville et à ses hôtes des journées et des soirées culturelles et artistiques qui resteront dans la mémoire collective des mauritaniens.
Noureddine Sidi Aly François
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